Notre club d’Aïkido

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Ses prémisses datent de septembre 2007, où Yannick Bouzerma, notre professeur cherchait un dôjô où déverser son savoir !

L‘association Aïkido Seyssois à vu le jour à la Préfecture en septembre 2008, déclarée et prête à s’épanouir.

 

À propos du professeur

Des détails :
Yannick est 4è Dan,
Il a passé BIFA, BF puis le CQP Arts Martiaux,
Actif dans le Comité Directeur Midi-Pyrénées FFAB,
Membre du Comité Technique de Midi-Pyrénées.

Les propos du professeur

2005.07 Jean & Yannick 2 bÀ la demande générale, je suis forcé de mettre un mot, un petit historique personnalisé (le mot du prof, quoi).

J’ai commencé l’Aïkido à la fac, en parallèle avec le Karaté et le Taï Chi Chuan. Merci la fac.

Pour des raisons de préférences et de temps, j’ai continué l’Aïkido et le Taï Chi Chuan jusqu’à ma fin d’études.
Puis avec seulement 24h dans une journée, je n’ai poursuivi que la pratique de l’Aïkido.

Cependant, je m’aperçois que ces autres pratiques m’ont appris beaucoup, des sensations que j’essaie de lier à ma pratique. Comme il y a beaucoup de techniques, beaucoup d’os et d’articulations, je lie les morceaux lentement. Ce qui me laisse toujours une marge de progression large de 100 ou 200 ans de plus.

Mais pourquoi ce choix de l’Aïkido ?
Je dirais l’esprit développé par la discipline. Il n’y a pas de compétition, le travail se fait sur soi, si compétition il peut y avoir, c’est contre soi même, modifier ses réflexes ou ouvrir son esprit.

L’évolution des pratiquants se fait à la vitesse de chacun, sur les aspects mental et physique de conserve. L’aïkidô, en restant proche des origines développe autant les deux aspects, il ne faut donc pas en négliger un au profit de l’autre. L’aïki-taïsô permet aussi de progresser sur ces deux points, physique comme mental mais s’adresse à des personnes moins axées sur la partie « martiale ».

De plus, c’est beau à voir. On cherche à atteindre la beauté dans le geste ainsi que dans l’efficacité (voir comme référence les mouvements des ‘anciens’, ceux qui m’ont précédé sur cette voie, et dont certains m’initient toujours). La recherche d’une fluidité qui montre la progression par une action propre et claire et des mouvements toujours plus relâchés.
C’est dur à faire comprendre quand on a pas essayé, mais la force est dans le relâchement, la puissance n’est pas dans les muscles (et c’est pour ça que je dis régulièrement que les femmes sont avantagées, elles ne cherchent généralement pas à faire par la force musculaire).

Mon premier stage avec Maître Tamura, après 10 ans de pratique, m’a laissé sans voix. Similaire à un coup de vent, il m’a montré qu’il fallait viser loin : Au-delà de toute limite. Je veux dire que l’on peut toujours progresser, il n’existe pas de niveau maximum qui correspondrait à une « arrivée », la recherche est permanente, et à vie. Extraordinaire et riche, non ?
Fascinant sera le seul mot que j’utiliserai sur notre guide, Tamura Senseï, sinon, je remplirai trop de pages du NET !

Voilà, le temps passe, et tout ce travail entraine une envie de partage, de faire découvrir à d’autres, ceux qui ne connaissent pas. Enseignant déjà dans plusieurs matières, j’ai eu la forte envie de passer à l’enseignement de cette pratique. Faire découvrir et faire vivre ces sensations à d’autres.

Maintenant je continue et progresse à chaque jour qui passe, même par petites touches.
En tous cas, je persiste et m’y applique !

Yannick Bouzerma.