Lexique :

Aïkikaï Foundation : Organisation créée en 1940 par Kisshomaru Ueshiba (deuxième fils de Morihei Ueshiba) avec l’appui de son père pour promouvoir le développement de l’aïkido. Le dojo central de l’Aïkikaï est le Hombu Dojo, situé à Tokyo.

Atémis : « Coups », de poing ou de pied. C’est l’action de pouvoir donner un coup lors des mouvements, dans le but de déconcentrer l’adversaire ou de s’en débarrasser.

Budo : bu (guerre) et do (la voie) décrivent les arts martiaux japonais. Ce sont les héritiers des techniques guerrières médiévales qui se nommaient les bujutsu.

Bushis : Terme d’origine chinoise signifiant littéralement « guerrier gentilhomme », terme qui apparaît au Japon aux environs de l’an 800 (Ère Heian). Les bushis étaient des chevaliers en armure chargés de la protection des clans.

CTN : Conseiller Technique National.

Dan : Ce sont les grades à partir de la ceinture noire. Le 1er dan correspond à une personne initiée à la pratique, les progrès techniques et de fluidité permettent la progression vers les dans supérieurs. Notons qu’en aïkido, le dan le plus haut est à l’origine le huitième, puisque c’était celui de O Senseï.

Doshu : Littéralement, « maître de la voie ».

FFAB : Fédération Française d’Aïkido et de Budo, crée par Maître Tamura, le CTN.

Hiraganas : Ils permettent de transcrire la langue japonaise sans ambiguïté, au contraire des kanjis. Chaque hiragana représente une syllabe

Kanjis : Les kanjis sont les éléments de caractères de l’écriture japonaise.
Il en existe deux autres : les hiraganas et les katakanas.
Les kanjis sont les caractères chinois de la dynastie chinoise Hàn utilisés en langue japonaise.
Ils sont associés entre eux et avec des signes syllabiques (hiraganas et katakanas) pour former les mots et les phrases japonaises.

Katakanas : Ce sont des signes correspondant à des syllabes, tout comme les hiraganas.

Katana : Symbole de la caste des samouraïs, le katana est un sabre (un seul tranchant) de plus de 60cm. Il se porte glissé dans la ceinture, le tranchant vers le haut. Le katana peut être utilisé pour la coupe (dans le sens tranchant) ou pour piquer (dans le sens de la pointe).
Suivant l’utilisation, on le nomme :

  • « iaitô » (réplique métallique non tranchante) : Utilisé par les pratiquants de iaido.
  • « bokken » (sabre de bois solide) : Utilisé en aïkido, en iaido (pour des combats) et en kendo dans des katas.
  • « suburito » (sabre de bois rigide et lourd) : Entraînement aux coupes dans le vide (suburi).
  • « shinaï » (lamelles de bambou liées par une gaine de cuir) : Pour porter des frappes réelles sans danger avec des protections lors de la pratique du kendo.

Le katana se range dans la saya (le fourreau). Voir katana seul – katana & saya – katana rangé

Keikogi : Littéralement « vêtement d’entrainement », (keiko : La pratique et gi : Vêtement). C’est le terme correct des habits des arts martiaux, abusivement et par habitude appelé « kimono ».

Kimono : C’est une sorte de longue robe portée par les femmes ou par les hommes comme vêtement d’intérieur ou de cérémonie. Voir Keikogi.

Kyu : Ce sont les grades de départ dans la pratique, le débutant (qui découvre la pratique) est 6ème kyu, puis progresse vers le 1er kyu (équivalent au judo ou au karaté à une ceinture marron).

Samouraïs : Désigne un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans. Le terme vient du verbe « saburau » qui signifie « servir ». Le mot apparu au Xième siècle, il a remplacé le terme de bushi, même si le guerrier samouraï est d’une moins haute classe que le guerrier bushi.

Senseï : « celui qui était là avant moi, garant du savoir et de l’expérience » Désigne un maître qui donne son enseignement à un kōhai (un élève), ce terme n’est pas nécessairement lié à une pratique physique et, contrairement à ce qui est souvent imaginé, n’a aucune connotation mystique.

Les noms des membres du corps les plus courants en japonais :

Aikido_membres_corps